La vente en viager vous permet, en tant que propriétaire, d’obtenir un complément de revenu à vie, indexé sur le coût de la vie ou l’évolution des loyers par exemple.
Ce type de vente peut certainement vous intéresser si vous n’avez pas d’héritiers ou bien pour décharger vos familles de leurs frais de maison de retraite par exemple.
L’aléa est une composante importante du viager. En effet, le vendeur et l’acquéreur doivent impérativement avoir l’un et l’autre un risque de perte et une chance de gain, auquel cas la vente pourrait être annulée… Parfois l’aléa n’existe pas dès le départ par exemple si le vendeur se sait atteint d’une maladie incurable limitant de façon certaine sa durée de vie.
La valeur du bien est estimée en fonction de sa localisation, de son état ou bien s’il est vendu libre ou occupé. En règle générale, une partie du prix, 30% par exemple est versée comptant, c’est ce que l’on appelle le « bouquet ». La rente, quant à elle, est calculée en fonction de l’espérance de vie du ou des vendeurs et de la rentabilité du bien.
L’Office Notarial de Maître PELEGRY s’assurera que le contrat vous protège. Pour préparer un tel projet de vente, il est d’ailleurs préférable de prendre conseil le plus en amont possible. L’acte de vente comporte généralement des clauses protectrices pour anticiper les difficultés comme le défaut de paiement de la rente. Pour contracter en toute sérénité, il faudra s’assurer des capacités de paiement de l’acquéreur (futur « débirentier ») et établir avec lui un lien de confiance.
A noter que le viager peut se pratiquer en famille. Ce procédé n’est pas exclu mais comporte des risques. Les services fiscaux examineront de près toute opération pouvant s’apparenter à une donation déguisée, dont le but serait d’échapper au paiement des droits de mutation à titre gratuit.